Nicolas Boivin
François Bourassa
Guillaume Borys
Alexandre Carlos
João Catalão
Mélanie de Bonville
Jean Derome
Guillaume Dostaler
Aaron Doyle
Roxane Duchesne-Roy
Alexis Dumais
Bernard Falaise
Michel Faubert
Éric Forget
Émilie Girard-Charest
Elisabeth Giroux
Kristie Ibrahim
François Jalbert
Pierre Labbé
Claudine Ledoux
Nicolas Letarte
André Leroux
Frank Lozano
Guillaume Martineau
Renaud Paradis
Pierre Rancourt
Jean René
Clinton Ryder
Pierre Tanguay
Jean-Nicolas Trottier
Karen Young
Simon Beetschen
Hugo B. Lefort
Simon Boulerice
Philippe Boutin
Mélanie Charest
Isabelle Chrétien
Leilah Dufour-Forget
Maxime Gamache
Émilie Girard-Charest
Leticia Hamaoui
Pierre Labbé
Jacques Laroche
Patrick LaRoque
Julie Legault (médiatrice)
Jean-François Landry
Paul Livernois
Anouk Looten
Francis Monty
Laurent Pinabel (médiateur)
Éric Poulin
Ariane Roy
Pierre-Paul Savoie
Bernard Slobodian
François Tardif (médiateur)
Julie Vallé-Léger
Nicolas Boivin est originaire du Saguenay (Québec). La danse entre dans sa vie à l’âge de 12 ans. Après avoir pratiqué plusieurs styles urbains, Nicolas s’intéresse au ballet et à la danse contemporaine. En 2017, il complète sa formation à l’École de danse contemporaine de Montréal, qu’il surnomme l’école de la vie. Durant son parcours il a dansé les répertoires et les créations de plusieurs chorégraphes, dont Angélique Willkie, Darryl Tracy, Hélène Blackburn, Édouard Lock, Marie Chouinard, José Navas, Marc Boivin, Parts+Labour_Danse et Jason Martin. Dans son travail, Nicolas fait preuve de générosité, d’authenticité et d’une naïveté lui permettant de s’abandonner complètement à la nouvelle matière. Son positivisme et sa soif d’approfondir ses connaissances le poussent toujours plus loin. Depuis ses débuts professionnels, il travaille avec PPS Danse, notamment pour L‘École Buissonière et pour la création de deux nouveaux spectacles prévus en 2019-2020 : Le Trésor et Attractions.
Simon Boulerice est un touche-à-tout épanoui. Chroniqueur radio (Plus on est de fous, plus on lit !) et télé (Cette année-là, Sucré salé, Bonsoir Bonsoir), il navigue également entre le jeu, la mise en scène et l’écriture. Il écrit du théâtre, de la poésie et des romans, tant pour adultes que pour enfants. Parmi sa cinquantaine de titres, il est l’auteur des récompensés Simon a toujours aimé danser, Martine à la plage, Javotte, Edgar Paillettes, PIG, Florence et Léon et L’Enfant mascara. Ses œuvres, traduites en sept langues, ont été nommées, notamment, au Gouverneur Général, aux Prix des libraires et aux Prix de la critique. Pour la télé, il scénarise pour la nouvelle mouture de Passe-Partout en plus de signer tous les textes de la série Six degrés.
Diplômé de l’option théâtre musical du Collège Lionel-Groulx, Guillaume Borys se fait une place rapidement dans le métier en décrochant plusieurs rôles dans des spectacles à succès et en travaillant avec des metteurs en scène de renom. Il obtient le rôle de Bert dans la comédie musicale Mary Poppins, produit par Juste pour rire en 2016-2017. Il tourne ensuite deux ans avec la comédie musicale Demain Matin Montréal m’attend, dans une mise en scène de René Richard Cyr. Puis en 2019, il incarne Sky, le futur marié dans la production Mamma Mia! mise en scène par Serge Postigo.
À l’écran, nous avons pu le voir interpréter le personnage de Gabriel Edelman dans la série 30 vies diffusée à Radio-Canada. Depuis tout récemment, il rejoint le public adolescent avec le rôle de Loïc dans la série Clash, présentée quotidiennement sur la chaîne jeunesse Vrak TV.
François Bourassa s’est constitué plusieurs domaines musicaux en quelque 30 ans de carrière. À titre de pianiste, de compositeur et de chef de groupe, il est reconnu depuis bien longtemps comme exemple du jazz contemporain canadien sur la scène internationale. Musicien modèle en ce qui concerne la constance et l’évolution de son art, il lance autant de défis à lui-même qu’à ses collègues et à un cercle toujours plus nombreux d’auditeurs.
Parmi ses aventures des dernières années, il a tâté des terrains plus ouverts en se produisant occasionnellement aux côtés du saxophoniste Jean Derome et du batteur Pierre Tanguay; en 2005, il a obtenu une résidence de six mois à New York; comme compositeur, il est de plus en plus sollicité. Mais au-delà de ces variables, une constante demeure : le quartette. Sur son tout nouvel enregistrement, Idiosyncrasie, on y trouve des éléments de mystère, de fantaisie et de passion qui offrent des angles et espaces sonores inédits en plus d’une complicité approfondie et télépathique entre ses membres.
Diplômé en interprétation à l’Option-Théâtre du Collège Lionel-Groulx en 2013 et primé de la Bourse d’excellence, Philippe est comédien, auteur et metteur en scène. Rapidement, il se distingue comme un créateur à suivre dès ses premières pièces ambitieuses ; Détruire, nous allons un spectacle à grand déploiement réunissant 40 comédiens sur un terrain de football présenté dans le cadre du OFFTA 2013, Le Vin Herbé (Prix Opus Découverte de l’année) un opéra théâtre épique réunissant près de 70 artistes sur scènes, comédiens, danseurs, chanteurs et musiciens, présenté à Arsenal Montréal en juin 2016 et produit par BOP. En 2018, il fonde la compagnie Empire Panique qui produira sa prochaine création à grand déploiement sous la forme d’un diptyque, en collaboration avec l’auteur Étienne Lepage. The Rise of the BlingBling se veut une relecture pop du mythe de Jésus Christ.
João Catalão s’intéresse à la manière dont les approches théâtrales et le travail de l’acteur peuvent s’appliquer à la musique. Ce travail lui vaut un doctorat en interprétation à l’Université de Montréal et des récompenses aux Concours de composition de la PAS-Brésil, finaliste au IPCL de Luxembourg, et récipiendaire du prix « Contribution Exceptionnelle au Théâtre » avec SIXTRUM pour Angélique.
Catalão est membre de SIXTRUM, du groupe de jazz [IKS], et marimbiste du chanteur Pierre Lapointe. Il a écrit la musique pour des spectacles comme La Grande Tortue (Sixtrum), Utopia.Arvore (J. Notari), et L’Ombre et l’Hibou (La Nef). Sa pièce La prière de François d’Assise est reprise par plusieurs percussionnistes au Brésil et les États-Unis.
Né à Rimouski, Alexis jouait déjà du piano à l’âge de 5 ans. Il avait 8 ans quand il fut deux fois finaliste au niveau national du Concours de musique du Canada. Il est ensuite entré au Conservatoire de musique de Rimouski pour étudier avec Marie-Claude Sirois et Louis Sarobe. Il a terminé un dec en piano jazz et en arrangement jazz au Cégep de Saint-Laurent avec Lorraine Desmarais. Il y a également étudié la contrebasse avec Pierre Pépin. C’est en 2001 qu’il se joindra au groupe Sagapool. En 2003, il était soliste pour la Symphonie des Vents de Montréal, avec qui il interprétait Rhapsody in Blue de Gershwin. On peut aussi le voir jouer avec le groupe Loco Locass, la bande de Polémilbazar, la Fanfare Pourpour et l’entendre dans les albums de Marco Caliari et de la chanteuse Lara. Il a terminé un baccalauréat en piano jazz à l’Université de Montréal, où il a étudié avec Luc Beaugrand et Pierre Leduc et fut récipiendaire de la bourse d’excellence « Couleur Jazz ». Il enseigne le piano jazz à l’École de Musique de St-Laurent et est membre de la ligue d’improvisation musicale de Montréal.
Roxane détient un DEC en interprétation danse classique au Cégep du Vieux- Montréal de concert avec l’École supérieure de ballet contemporain. Elle danse pour la compagnie de l’École, le Jeune Ballet du Québec et fait également partie de la distribution de Casse-Noisette pour les Grands Ballets canadiens de Montréal. Roxane fait ses débuts dans le milieu professionnel en s’associant à Cas Public, dirigée par Hélène Blackburn, à l’automne 2003. Depuis, elle évolue sur les scènes nationales et internationales avec Cas Public.
Elle fait partie de plusieurs productions notamment Furies/Gamma de Estelle Clareton, D’autres ailleurs de Sylvain Poirier, Loops de Ismaël Mouaraki danse urbaine, Le baiser de Johanne Madore cie Corpuscule Danse, Interdit de s’embrasser de Georges-Nicolas Tremblay et Les Steppes de Pierre Lecours. De plus, elle est de la distribution de trois courts-métrages, Sur le fil et Boite noire des productions Mass Vidéo Film ainsi que Training Session du réalisateur Christian Lalumière. Roxane se joint également au spectacle de Danse Lhasa Danse, une production de PPS Danse et de Coup de coeur francophone. Parallèlement à son métier d’interprète, elle est très engagée dans l’enseignement de la danse. Vu sa grande passion pour la musique, elle performe aussi en tant que percussionniste-danseuse. Elle co-fonde en 2011, avec les interprètes Merryn Kritzinger et Susan Paulson, Le Broke Lab, un collectif orienté vers les micro-laboratoires de recherche et création.
Alliant l’intuition créative et le souci de continuité, cet homme de parole et de langage demeure avant tout un explorateur des zones obscures de la tradition orale. Nourri de rock à l’adolescence, il découvre la parole des anciens à la faveur du mouvement de retour aux racines québécoises, vers 1978. Suite à ses premières cueillettes auprès d’aînés de sa région natale, Rigaud et les environs, il se fera collecteur de chansons, contes et autres légendes d’antan pendant une douzaine d’années avant de graver lui-même ses premières interprétations. S’il se monte un répertoire dès le début des années quatre-vingt, se produisant avec d’autres jeunes musiciens dont le groupe Métropolitain, il consacre cependant la majeure partie de son temps à la recherche, parcourant les diverses régions du Québec et de l’Acadie, tel un Marius Barbeau des temps modernes. La rigueur et l’originalité de la démarche de Faubert, qui privilégie les thèmes fantastiques et souvent tragiques, lui valent une oreille attentive autant sur la scène urbaine underground qu’auprès des tenants de la tradition pure.
Véritable touche-à-tout musical, Bernard Falaise compose, joue de la guitare et improvise au sein d’un nombre étonnant de formations: Klaxon Gueule, Miriodor, Les Projectionnistes, Papa Boa pour n’en nommer que quatre. Il a écrit des pièces pour l’Ensemble Pentaèdre, le Quatuor Bozzini, Quasar, Bradyworks, l’Ensemble Contemporain de Montréal et d’autres. Il a réalisé les disques de Frank Martel, Jorane, des Païens et de Marie-Jo Thério et joue fréquemment en concert avec cette dernière. On a aussi remarqué sa présence aux côtés de gens aussi variés que André Duchesne, Pierre Cartier, Urbain Desbois, Frank Martel, René Lussier, Michel F. Côté, Robert M. Lepage, Martin Tétreault et Lori Freedman. Il a réalisé plusieurs bandes sonores pour le théâtre, la danse, le cinéma et la télé (entre autres pour Robert Lepage, Marcelle Hudon, David Pressault, Martin Faucher, Hélène Langevin, Brigitte Haentjens). Allergique aux étiquettes, Bernard Falaise explore avec le même entrain le rock acidulé, le tango industriel ou la valse sérielle, en utilisant aussi bien l’écriture traditionnelle que la technologie numérique.
Acteur d’abord et avant tout, mais aussi concepteur sonore et compositeur, Eric Forget a une formation en danse. Il œuvre dans ces domaines depuis une trentaine d’années. Comme concepteur sonore, il y a participé entre autres à Orphelins du Théâtre de la Manufacture, Gaëtan de Momentum, Dragonfly of Chicoutimi du Théâtre PàP, Furies 1-24 / Alpha de Montréal Danse, Titus d’Omnibus, Vacuum de Danse-Cité et plus d’une quarantaine de spectacles. Principalement impliqué au niveau du théâtre de création, il a aussi développé des affinités avec le milieu de la danse, du cirque et du multi-média. Comme acteur nous avons pu le voir dans plus d’une trentaine de spectacles, entre autres dans Chante avec moi de L’Activité, L’Odyssée du Théâtre Il va sans dire, Provincetown Playhouse du Théâtre Pont Bridge, Contes Urbains du Théâtre Urbi-Orbi, Discötek de Momentum et Variations sur un temps du Théâtre de Quat’Sous.
Élisabeth Giroux termine ses études au Conservatoire de musique de Montréal en 2006 dans la classe de Denis Brott et obtient le prix avec grande distinction à l’unanimité du jury. Elle est alors appelée à quitter Montréal pour prendre part une tournée mondiale de deux ans avec la compagnie de danse La La La Human Steps. À son retour, elle co-fonde avec Lyne Allard et Alexandre Gagnier la Coopérative des professeurs de musique de Montréal, une école de musique établie à Montréal qui a pour mission de donner des cours de musique de qualité au public tout en offrant les meilleures conditions possibles à ses professeurs. Elle collabore également avec Angèle Dubeau et La Pietà durant la saison 2010-2011. Élisabeth joue régulièrement comme surnuméraire avec les orchestres symphoniques de Sherbrooke et du Saguenay-Lac-St-Jean en plus de consacrer à ses projets de création et à l’enseignement. Élisabeth a également participé à l’enregistrement de plus d’une vingtaine d’albums avec différents projets et artistes depuis ses débuts. Son talent, son amour pour le violoncelle et son attirance vers d’autres styles musicaux lui ont permis de devenir avec le temps, une musicienne très polyvalente. On peut l’entendre régulièrement sur scène avec plusieurs projets musicaux variés et créatifs comme le Trio Hélico, un trio à cordes jazz et l’Ensemble TrioSphère avec qui elle accompagne le baryton Gino Quilico pour les concerts et enregistrements d’albums. Ils se ont d’ailleurs été nominés à l’ADISQ pour le meilleur album vocal classique avec l’album Serata d’amore. Depuis 2014, Élisabeth est de plus en plus active sur la scène de la musique traditionnelle québécoise. Elle collabore notamment avec le compositeur et multi-instrumentiste Jean-François Bélanger pour la tournée de l’album « Les vents orfèvres » qui offre un répertoire original aux influences traditionnelles québécoises et scandinaves et elle a cofondé, il y a tout juste un an le trio É.T.É qui propose des arrangements riches et colorés ainsi que des compositions originales mélangeant les sonorités du violon, du bouzouki, du violoncelle, de la voix et de la gigue.
Kristie Ibrahim est titulaire d’une Maîtrise en musique de chambre de l’Université McGill, et elle s’est produite sur la scène internationale au Canada, USA, France, Mexique et en Nouvelle Zélande. Membre fondatrice de SIXTRUM, ainsi que du duo Akrostick avec Fabrice Marandola, une large part de sa carrière est dédiée à l’expérimentation et aux nouvelles œuvres pour percussion. Passionnée par les collaborations avec des artistes d’autres disciplines, elle a collaboré comme designer sonore et interprète avec les compagnies de théâtre montréalaises Geordie Productions (The Jungle Book), Repercussion Theatre (A Midsummer Night’s Dream), Tableau d’Hôte et Black Theatre Workshop (Angélique), pour lesquelles ses réalisations ont reçu plusieurs nominations et prix des Montreal English Theatre Awards.
Le jeune guitariste montréalais s’est démarqué en remportant deux années consécutives le Grand Prix de Guitare de Montréal du Festival. Depuis, il ne cesse d’accroître sa présence sur la scène québécoise et en 2008 avec son propre quartette de jazz manouche. François Jalbert a eu l’occasion de travailler avec de nombreux artistes influents, autant au Québec qu’à l’étranger. Son premier album, Sens unique, est paru en 2012.
Interprète polyvalente à la voix chaleureuse et souple, Claudine Ledoux s’attire les louanges des critiques et du public par sa présence scénique et sa sensibilité musicale. Cette diplômée de l’université McGill, originaire de Québec, est active tant à l’opéra qu’en musique sacrée. Elle a été soliste pour Seminario Musicale, I Musici, l’Opéra de Montréal, l’Orchestre symphonique de Montréal, Yannick Nézet-Séguin, Les Idées heureuses, le Studio de Musique ancienne de Montréal, Hervé Niquet, Chants Libres.
Elle a participé à de nombreux festivals internationaux aux Pays-Bas, en Belgique, en Angleterre, en France et en Italie. Sa discographie comprend cinq albums solo.
Compositeur, improvisateur et interprète multi-instrumentiste mieux connu comme batteur et joueur d’égoïne acoustique ou électrique, Nicolas Letarte multiplie ses conceptions et ses collaborations musicales depuis 1981. On a pu l’entendre auprès de nombreux artistes et groupes tels Urbain Desbois, Alexandre St-Onge, Maryse Poulin, « Les projets de la baleine » de Sylvie Chenard, l’Orchestre des Éléphants, les Psynoportuns et Yeszceraz. Son travail musical se conjugue aussi au théâtre de Jean-Frédéric Messier, Ex Machina et Robert Lepage, Pascale Raffie, Harpagon, Le P’tit Loup et Le Cochon Souriant; à la danse avec Geneviève Lechasseur, Guylaine Savoie, Brouhaha Danse et Carbone 14; au Cinéma avec Anne-Marie Tougas, Helen Doyle, Isabelle Dufour, Ève Lamont et Pierre Bastien. Ses recherches personnelles et son langage musical original l’ont aussi conduit à accompagner plusieurs auteurs, poètes et conteurs lors d’événements et de festivals littéraires. Il travaille présentement à un projet de disque pour égoïne et orchestre.
L’univers musical de Guillaume Martineau est multiple et toujours en mouvement. Curieux, polyvalent, Guillaume cumule les expériences sans rien abandonner.
Il remporte un premier prix au Concours de musique du Canada consacré à la musique classique en 2009, Radio-Canada le consacre Révélation de l’année 2015-2016 en jazz et son dernier album Lucioles, acclamé par la critique, propose une vision éclatée de l’orchestre de chambre, à la croisée du rock, de la chanson et de la musique de cinéma.
Sa passion pour la musique a toujours pris sa source dans la créativité et l’innovation pour explorer de nouvelles voies et faire dialoguer des univers sonores différents. Ses improvisations, Guillaume Martineau les puise dans tout son bagage, laissant courir ses doigts sur le piano au gré de son inspiration.
Pour lui, découvrir, c’est avant tout se mettre dans un état d’apprentissage comme en témoigne son choix de se lancer dans des études musicales. Après avoir obtenu un baccalauréat de l’Université de Montréal et une maîtrise en interprétation classique à l’Université McGill, il étudie à l’Université de l’Indiana, puis en jazz au Berklee College of Music à Boston.
À chaque étape, la rencontre de grands maîtres a été déterminante. Qu’il s’agisse d’Anton Kuerti ou de Menahem Pressler en musique classique, ou encore d’Oliver Jones ou de JoAnn Brackeen en jazz, ils ont su l’inspirer et l’encourager à trouver sa propre voix, à inviter son propre style.
Pour Guillaume Martineau, la musique a toujours fait partie de la vie. Il souhaite que la sienne puisse accompagner la vie des gens d’aujourd’hui.
Dès sa sortie de l’École Nationale de théâtre en 1999, Renaud Paradis se taille rapidement une place dans le cœur du public, autant sur scène qu’au petit écran. Au fil des ans, on a pu le voir entre autres au théâtre dans Le Petit Roy (Serge Postigo), Edgar et ses fantômes (Normand Chouinard), Les Feluettes, Le Peintre des Madones et La Leçon d’histoire (Serge Denoncourt), ainsi que dans Le Silence de la mer (Marc Beaupré) et Le Diner de Cons, dont il a aussi signé la mise en scène.
Dans la dernière décennie, il a plus particulièrement brillé sur les scènes montréalaises dans les productions Chantons sous la pluie, où il tenait le rôle principal, mis en scène par Denise Filiatrault, ainsi que Sweeney Todd, où il tenait également le rôle-titre en première mondiale francophone. Plus récemment, il a participé́ à la nouvelle création du théâtre Le Clou, Je suis William, qui se déplace en tournée depuis 2 ans. On l’a aussi vu dans Les Choristes, pièce tirée du film à succès.
À la télévision, il a incarné pendant 15 ans le rôle de Laurent Trudeau dans le téléroman populaire L’Auberge du chien noir, pour lequel il a été nominé au Gala des prix Gémeaux en 2008. On l’a également vu dans 30 vies, ainsi que dans les séries États Humains et Duceppe. En 2019, il participe aux séries Clash II, Ruptures, Toute la vie, District 31 et Contre-Offre.
Son esprit créatif l’a mené à présenter des projets personnels. Ainsi, après avoir parcouru le Québec avec des spectacles consacrés à Brel (2004 à 2009) et au Jazz francophone (2015-2016), il lance en 2017 Poésie pour gens pressés, une série de 100 capsules vidéos où il compose des mini-chansons sur de courts poèmes. Il fut également directeur musical, compositeur et arrangeur avec le Caboose Band, groupe de musique issu de L’auberge du Chien Noir. 2 projets différents l’occupent depuis peu: Brel et Barbara – Héros Fragiles, conçu avec sa complice Julie Daoust, qui est promis à une belle tournée, et 2 Gars, Plein d’Voix, des chansons polyphoniques a capella avec son ami d’enfance Olivier Arsenault.
Renaud Paradis est souvent invité à collaborer avec les principaux ensembles musicaux du Québec (Les Violons du Roy, I Musici, l’Orchestre Métropolitain, les Orchestres symphoniques de Québec et Laval), joignant ainsi son grand amour de la musique classique et sa passion pour le théâtre et les mots.
À l’automne 2020, il remontera sur les planches pour reprendre son rôle de Pierre Vigneau dans Adieu Monsieur Haffman au Théâtre du Rideau Vert. Il espère également retourner chez Duceppe dans un futur proche pour reprendre le rôle de Bruce Bechdel dans Fun Home, portrait de famille, production qui a dû être mise sur la glace au début de la pandémie.
Il est également très actif dans le domaine du doublage et de la surimpression vocale. Il a entre autres prêté sa voix à Taron Egerton qui campe Elton John dans le film Rocketman.
Originaire de Saint-Prosper, en Beauce, le baryton Pierre Rancourt est reconnu pour l’élégance de sa présence scénique et son timbre chaleureux et distinctif, mis au service d’une grande musicalité. Il est boursier des fondations Jacques-Lareau et Marusia-Yaworska, Premier Prix du Concours de musique du Canada, Premier Prix du concours de l’ADMAD, deux fois lauréat des Jeunes Ambassadeurs lyriques, finaliste du Récital-concours international de mélodie française du Festival Classica et il a représenté le Canada au concours international Klaudia-Taev, en Estonie.
Actif tant sur scène que dans l’enseignement, il cherche à créer des situations interactives de démocratisation du chant, qu’il souhaite à la fois d’un haut niveau artistique et pleinement engagé dans de la communauté. En plus de détenir une maîtrise en chant de l’Université Laval, M. Rancourt est diplômé de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal et du studio Body-Mind-Voice (Berlin), et il a participé à plusieurs stages de formation vocale au Canada et aux États-Unis. Il se perfectionne actuellement auprès de Mme Marie Daveluy.
En plus des nombreux rôles qu’il a tenus à l’opéra, Pierre Rancourt s’est produit en concert avec l’Orchestre Métropolitain, l’Orchestre symphonique de Québec, l’Orchestre symphonique de Laval, l’Orchestre symphonique de Longueuil, l’Orchestre symphonique des jeunes de Montréal, le Chœur de Québec et le chœur Les Rhapsodes, entre autres. Il est chantre régulier à l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal.
Pierre Tanguay, percussionniste, compositeur et patenteux optimiste, est un des musiciens montréalais les plus en demande sur la scène québécoise. Depuis le début des années 80, il a participé à un nombre impressionnant d’ensembles, dont Jean Derome et les Dangereux Zhoms, Évidence, Castor et compagnie, Trio Jean-François Groulx, L’Odd (Orchestre de danse), Villemure ô Carré, Ensemble Pierre Cartier, Projet Riel. On retrouve parmi ses proches collaborateurs Jean Derome, Normand Guilbeault, Pierre Langevin, René Lussier, Karen Young, Fred Frith, Michel Donato, Daniel Mille, André Duchesne, Antoine Berthiaume. Il évolue ainsi en toute liberté dans le milieu du jazz, des musiques actuelle, médiévale et traditionnelle. Il est co-fondateur des groupes Strada, Midi tapant, Derome Tanguay Danse. Il a composé des musiques pour la danse (Lucie Grégoire, Andrew de Lotbinière Harwood, Irène Stamou, Francine Gagné), le théâtre et le cinéma (Allan Booth, Imago, Roberto Ariganello). Il est fréquemment en tournée au Canada et en Europe.
Plusieurs se souviendront de son premier disque Bug Alley, puis du fameux duo Young & Donato qui se méritait en 1988 un prix Félix et une nomination au Juno pour le meilleur album Jazz de l’année, Contredanse. Neuf autres albums ont vu le jour depuis, tous ont reçu des critiques élogieuses et sont empreints de cette sensibilité et de cette infinie compassion envers la nature humaine qui caractérisent tant Karen Young, proclamée à juste titre Artiste pour la paix en 2003. Après nous avoir servi en 2000 son magnifique opéra médiéval à saveur moyen-orientale Canticum Canticorum, acclamé par la critique, puis deux albums Jazz, l’un acoustique, l’autre impressionniste et poétique, l’auteure-compositrice-interprète nous a offert un album double, Âme, corps et désir, une fusion entre le jazz et l’ars nova, cette musique des troubadours du 14e siècle, qui a gagné le Félix de l’album de l’année — classique vocal- en 2008. Récipiendaire d’une bourse de carrière du Conseil des arts et des lettres du Québec, Karen Young a pris une sabbatique de la scène pour composer sa messe polychorale, Missa Campanula, et l’a enregistrée en janvier 2015 avec 26 chanteurs, dont Suzie LeBlanc et Coral Egan. L’album sortira à l’automne 2015. Karen Young se produit régulièrement avec plusieurs formations musicales, classique, world et jazz.